Lors du point de presse quotidien du gouvernement québécois, la vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbaut annonçait le plan de levée des barrages routiers au Québec. Ces barrages avaient été mis en place quelques temps après le début de la crise, afin de restreindre les déplacements interrégionaux et ainsi freiner la propagation du virus entre des zones « chaudes » et « froides ». La levée progressive débutera en région froide le 4 mai prochain, avec par exemple l’ouverture du Bas-St-Laurent. La région de l’Outaouais, pour sa part, verra ses barrages routiers être retirés le 11 mai prochain.
Gatineau: l’exception qui confirme la règle
À l’heure d’écrire ces lignes, Mme Guilbault, ne savait pas à quelle date les barrages sur les ponts interprovinciaux étaient pour être levés. La situation entre Ottawa et Gatineau étant très différente, le gouvernement demeure sur ses gardes quant à la libre circulation avec la capitale nationale. Pour ce qui est de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), c’est le 19 mai que la circulation pourra reprendre.
Rassemblements toujours interdits
Même s’il n’y aura plus de barrages routiers, la ministre Guilbault demande aux gens de restreindre leurs déplacements à leur région respective, dans la mesure du possible. L’interdiction de rassemblements est toujours maintenue.
Québec permettra la libre circulation dans les régions principalement pour favoriser la reprise économique. Contrôler l’affluence de centaines de milliers de québécois qui devront se déplacer pour retourner travailler ou aller acheter dans les magasins locaux deviendrait, selon la vice-première ministre, ingérable.
Québec se garde un veto
Ces levées de restrictions de circulation dans les régions seront effectuées aux dates précisées, si et seulement si, la situation demeure stable et contrôlée. Le gouvernement se garde un droit de reculer et d’instaurer de nouveaux barrages dans une région qui deviendrait problématique.